jeudi 18 février 2010

[Louis&Lucille] Tour des mines à Potosi




Pour se rendre à notre prochaine mission à Tarija, nous avons dû passer par la ville minière de Potosi.

Petite ville très coquette, Potosi vit principalement de l’argent extrait des mines et a connu une époque de grande richesse qui a vu naître l’expression : ca vaut un Potosi !

Nous avons donc pris une demi-journée pour visiter les dites-mines. Après un détour par le marché pour acheter les produits de première nécessité du minier, dynamite, feuilles de coca, alcool potable, nous nous sommes rendus dans une usine pour assister à la transformation de l’argent extrait en argent exportable.
Ensuite, nous avons enfin pu pénétrer dans la mine pendant une heure et demie. Habillés d’une tenue qui ne craint rien, de bottes et d’un casque avec lampe frontale, nous avons suivi le guide dans les dédales souterrains. Nous avons descendus quatre « étages » pour nous retrouver au cœur de la mine et pouvoir observer le travail des miniers. Le travail physique est bien sûr éreintant, il faut ajouter à cela la chaleur de la mine (il y fait parfois jusqu’à 40°) et les difficultés pour respirer compte tenu de la poussière omniprésente.
Les miniers travaillent à leur compte, ils gagnent leur vie en fonction de ce qu’ils arrivent à extraire, ce qui ne correspond pas à des sommes astronomiques. Ils peuvent choisir de travailler seul ou en groupe, partageant ainsi leur gain. Certains miniers travaillent depuis plus de 40 ans dans la mine, nous avons d’ailleurs rencontré un enfant de 11 ans qui y travaillait depuis un an déjà.

Après être sorti fatigués et essoufflés de la mine, nous avons pu assister à une explosion de dynamite, chose impressionnante tant par le bruit assourdissant que par la fumée dégagée.

C’est épuisés et impressionnés par le travail fourni par les gens de la mine que nous nous sommes rendus à Tarija dans le sud du pays.





Version espagnole :


Para ir a nuestra misión próxima a Tarija, debimos pasar por la ciudad minera de Potosí.

Ciudad pequeña muy presumida, Potosí principalmente vive de la plata extraído de las minas y conoció una época de gran riqueza que vió nacer la expresión: ¡ vale un Potosí!

Pues agarramos un mediodía para visitar dichas minas. Después de un rodeo por el mercado para comprar los productos de primera necesidad del minero, dinamita, hojas de coca, alcohol potable, fuimos a una fábrica para asistir a la transformación de la plata extraído de plata exportable.
Luego, pudimos penetrar por fin en la mina durante una hora y media. Vestidos de una postura que no teme nada, de botas y de un casco con lámpara frontal, seguimos al guía en los laberintos subterráneos. Bajamos cuatro "pisos" para encontrarnos en el corazón de la mina y poder observar el trabajo de los mineros. El trabajo físico es reventante por supuesto, hay que añadir a esto el calor de la mina (hace a veces allí hasta 40 °) y las dificultades para respirar teniendo en cuenta que el polvo es omnipresente.
Los mineros trabajan por su cuenta, ganan su vida en función de lo que logran extraer, lo que no alcanza montos astronómicos. Pueden elegir trabajar a solos o en grupos, debiendo así compartir las ganancias. Ciertos mineros trabajan desde hace mas de 40 anos en la mina, hemos encontrado a un niño de 11 años que trabajaba allá ya desde un ano.

Después de salir cansado y sofocando de la mina, hemos podido asistir a una explotación de dinamita que era muy impresionante tanto por el ruido ensordecedor que por el humo liberada.

Era cansados y impresionados por el trabajo de los mineros que hemos salido para Tarija en el sur del país.

vendredi 5 février 2010

[Louis&Lucille] Fin de mission avec ARCCA




Après 13 jours de travail à Uyuni, dans la région de Potosi au sud de La Paz, la mission de Louis et Lucille a pris fin avec la fête des Conpadres.

Pendant deux semaines, nous avons travaillé pour aider l’OECA ARCCA, Asociacion regional de criadores de camelidos, une association travaillant dans les produits dérivés du lama. La production va du fil de lama au diverses formes de viande (salami, chorizo, charque…) en passant par les matelas en fibre de lama. L’objectif de la mission était d’aider la structure dans sa comptabilité pour lui permettre de s’assurer pouvoir rembourser son prêt. Au fil des jours, nous avons pu grâce à l’aide de Severina, la trésorière, évaluer les coûts de production afin de fixer les prix de vente « justes » des produits. Enfin, nous avons établit un point d’équilibre pour assurer les revenus suffisants pour rembourser le prêt.

Pour clore notre mission, suite à notre présentation devant le personnel d’ARCCA et CIOEC-Potosi (instance qui chapote les OECAs locales) et à une petite séance photo, nous avons été invités à fêter les hommes pour la fête des Conpadres.
Cette fête veut que les femmes offrent un cadeau aux hommes de leur entourage, ainsi Sara nous a offert une boisson typique : leche de tigre, un verre de lait chaud avec de l’alcool potable (à 96° tout de même !) et une branche de cannelle.

Un grand merci à Severina, Don Crisos, Sara et Franco de nous avoir aidés dans notre tâche !




Version espagnole:

Después de 13 días de trabajo en Uyuni, en la región de Potosi en el sur de La Paz, la misión de Luis y Lucille se acabó con la fiesta de Conpadres.

Durante dos semanas, trabajamos para ayudar al OECA ARCCA, Asociacion regional de criadores de camelidos, una asociación que trabajaba en los productos derivados de la llama. La producción va desde hilo de llama hasta formas diversas de carne (salame, chorizo, charque) pasando por los colchones en fibra de llama.
El objetivo de la misión era ayudar a la estructura en su contabilidad para permitirle asegurarse poder reembolsar su préstamo. En el curso de los días, pudimos gracias a la ayuda de Severina, la tesorera, evaluar los costes de producción con el fin de fijar los precios de venta "justos" de los productos. Por fin, hemos establecido un punto de equilibrio para asegurar las rentas suficientes para reembolsar el préstamo.

Para cerrar nuestra misión, en respuesta a nuestra presentación delante del personal de ARCCA y CIOEC-Potosi (instancia que ayuda a las OECAs locales) y a una pequeña sesión de fotos, nosotros hemos sido invitados a celebrar a los hombres para la fiesta de Conpadres.
Esta fiesta quiere que las mujeres les ofrezcan un regalo a los hombres de sus allegados, así Sara nos ofreció una bebida típica: leche de tigre, un vaso de leche caliente con alcohol potable (¡a 96 ° sin embargo!) y una rama de canilla.

¡ Uno mil gracias en Severina, Don Crisos, Sara y Franco de habernos ayudado en nuestra tarea!