mercredi 10 mars 2010

[Marlène et Ayrton] Fin de la mission avec COINACAPA à Cobija



Après une dizaine de jours passés à Cobija, ville située en Amazonie, au nord de la Bolivie et à la frontière du Brésil, la mission de Marlène et Ayrton s’achève avec COINACAPA. COINACAPA est une coopérative de producteurs de castañas (noix du brésil) située a 30 minutes de Cobija, dans la ville de Porvenir. La coopérative est composée de 42 communautés qui assurent la ramasse des castañas dans l’Amazonie, pour ensuite la transporter au centre d’approvisionnement de COINACAPA, qui se chargera par la suite avec l’intermédiaire d’une entreprise privée de « transformer » (enlevé la coque, lavé, séché…) la castaña, puis de la commercialiser via des marchés locaux et exportations à l’étranger.
L’objectif de notre mission a été de crée un outil d’aide au calcul des coûts de transports supportés par les différentes 42 communautés pour le trajet des castañas jusqu’au centre d’approvisionnement de COINACAPA. En effet, chaque communauté se trouve a une certaine distance de la coopérative, et utilisent des routes de qualité différente. Il était important d’évaluer le coût « réel » du transport basé sur différentes variables qu’au fil du temps les producteurs pourront ajuster, comme par exemple le prix du diesel. Cet outil d’aide au calcul des coûts de transport représente une vrai aide à la négociation pour ces producteurs avec les chauffeurs. Merci à Fernando, Oscar et Manuel pour leur aide.
Nous avons eu a chance de visiter les locaux de COINACAPA et de pouvoir goûter au succulents produits dérivés de la castaña réalisés par la coopérative comme par exemple le « Brigadeiros » ou communément appelé « bonbon d’Amazonie » - une noix enrobée de chocolat au lait concentré sucré, saupoudré de noix de coco (rien que ca)- mais aussi le « budin » un flan fait à base de castaña, de chocolat et de cannelle.
La vie en Amazonie est bien différente de celle de l’altiplano (région de La Paz). Il fait très chaud la journée et bon le soir, tout cela ponctué par des pluies torrentielles. On trouve beaucoup de jus fait à base de fruits d’Amazonie comme le cupuazu ou la carambola (délicieux). Les animaux et les insectes sont eux aussi très différents (ceux qui ont peur des araignées géantes et autres cafards en 4 dimensions peuvent s’abstenir !).




Fin de la mision de COINACAPA en Cobija
Ya hemos terminado nuestra misión con COINACAPA, después 10 días en Cobija, ciudad ubicada en Amazonia en el Nord de Bolivia y a la frontera del Brazil. COINACAPA es una cooperativa de productores de castañas ubicada a 30 minutos de Cobija, en Porvenir. La cooperativa tiene 42 comunidades socios que hacen la recolección de la castaña en Amazonia por después transportar el producto hasta el centro de acopio de COINACAPA que se encarga vía un empresa privada de “transformar” (limpiar, seccar… ) la castaña y después de comercializarla vía mercados locales y exportaciones extrajeras.
El objetivo de nuestra misión fue de crear una herramienta de apoyo a los cálculos de los costos de transportes de las 42 comunidades por el trayecto de las castañas hasta el centro de acopio de COINACAPA. En efecto cada comunidad tiene una distancia particular y utilizando carreteras de diferente calidad. Estaba muy importante calcular los costos de transportes “reales” dependiente de diferentes variables que poco a poco, los productores se van a ajustar como el precio del diesel por ejemplo. Esta herramienta de apoyo de cálculo a los costos de transporte representa un real ayudo para negociar el precio con los choferes. Gracias a Fernando, Oscar y Manuel para sus apoyos en nuestro trabajo.
Tuvimos la suerte de visitar COINACPA y probar a los productos derivados de la castaña como los “Brigaderos” o “dulces de amazonia” – una castaña enrabada de chocolate a la leche concentrada y nuez de coco, y también el “budín” un flan de castaña, chocolate y canela.
La vie en Amazonie est bien différente de celle de l’altiplano (région de La Paz). Il fait très chaud la journée et bon le soir, tout cela ponctué par des pluies torrentielles. On trouve beaucoup de jus fait à base de fruits d’Amazonie comme le Cupuazu ou la carambola (délicieux). Les animaux et les insectes sont eux aussi très différents (ceux qui ont peur des araignées géantes et autres cafards en 4 dimensions peuvent s’abstenir !).
La vida en Amazonia es muy diferente de esta del altiplano (región de La Paz). Hay mucho calor en el día y un tiempo agradable la noche, eso puntuado de lluvias torrenciales. Hay muchos jugos de frutas de Amazonia como el Cupuazu o la Carambola (delicioso). Los animales y los insectos son también muy diferentes (los que teman las arañas gigantas y de 4 dimensiones pueden abstenerse!)





mardi 9 mars 2010

[Louis&Lucille] Tarija




Voila déjà 3 semaines que nous sommes arrivés à Tarija et il est déjà temps de repartir !

Tarija est une ville très sympathique, le climat très clément à 1900M d’altitude, les habitants très accueillants et les nombreuses places bordées de palmiers et fontaines jouent énormément à accentuer son charme. A peine étions nous arrivés, que nous nous sentions déjà comme à la maison !

La proximité avec l’Argentine se ressent immédiatement dans l’architecture de la ville, le physique de ses habitants et la prédominance de viande exquise dans les menus des restaurants.

Au sein de cette ville agréable, nous avions deux missions avec deux coopératives différentes.

Pendant 10 jours, nous nous sommes mis au service de Jenny, la gérante de Tajzara Artesanias, une association crée en 1992 pour permettre aux familles de la zone de Tajzara d’engendrer des revenus malgré leur enclavement dans une partie très reculée de la région où il n’y a ni eau, ni électricité courante. La production de tissus artisanaux de haute qualité permet désormais à une grande partie de cette population de vivre d’autres ressources que la seule agriculture nourricière.

Nous avons donc imaginé un logiciel permettant à l’association de faire sa comptabilité, de gérer les stocks, de suivre les tendances du marché et fidéliser ses clients. Ce logiciel leur permettra de gagner du temps et gagner en productivité pour augmenter toujours plus les revenus de la coopérative et ainsi ne plus dépendre de programmes financiers soutenant de telles entreprises.

Les 10 jours qui ont suivis nous nous sommes rendus non loin du mercado campesino pour aider AOCEMM, plus particulièrement José Luis. Cette coopérative offre des produits naturels de qualité tels que le miel et le thé et souhaite sortir de nouveaux produits sur le marché : refresco y harina de amaranto.

L’amaranto, aussi appelé coime, est une céréale locale qui se présente sous la forme de petits grains et possède de fortes valeurs nutritives. Les produits dérivés de l’amaranto se trouvent en petites quantités sur les marchés mais aucun producteur local ne les a encore commercialisés à grande échelle. C’est là l’objectif d’AOCEMM.
Ainsi, nous avons réalisé une étude de faisabilité et de marché à Tarija pour l’association. Nous sommes allés à la rencontre de gérants de boutiques de produits naturels, de supermarchés, de boulangeries… pour analyser leurs besoins et étudier leurs attentes. Enfin, nous avons pu rédiger un business plan ou plan de negocio et une étude de marché dans le but de soutenir AOCEMM dans le lancement de leurs nouveaux produits.

Il y a fort à parier que d’ici quelques mois, l’amaranto fasse ses grands débuts en France !




Version espagnole :





¡ Ya 3 semanas que llegamos a Tarija y ya es el tiempo de irse de nuevo!

Tarija es una ciudad muy simpática, el clima muy clemente a 1900M de altitud, los habitantes muy acogedores y las numerosas plazas bordeadas por palmeras y fuentes juegan muchísimo a acentuar su encanto. ¡ Apenas habíamos llegado, que ya nos sentíamos como en la casa!

La proximidad con Argentina se resiente inmediatamente en la arquitectura de la ciudad, el físico de sus habitantes y el predominio de carne exquisita en los menús de los restaurantes.

En el seno de esta ciudad agradable, teníamos dos misiones con dos cooperativas diferentes.

Durante 10 días, nos pusimos al servicio de Jenny, la gerente de Tajzara Artesanías, una asociación crea en 1992 para permitirles a las familias de la zona de Tajzara engendrar rentas a pesar de su enclavado en una parte muy lejana de la región donde no hay agua, ni electricidad corriente. La producción de tejidos artesanales de alta calidad permite a una gran parte de esta población vivir en lo sucesivo otros recursos que la sola agricultura nutricia.

Pues imaginamos un software que le permitía a la asociación hacer su contabilidad, administrar las existencias, seguir las tendencias del mercado y fidelizar a sus clientes. Este software les permitirá ganar tiempo y ganar en productividad para aumentar siempre más las rentas de la cooperativa y así más depender de programas financieros a sustentante de tales empresas.

Los 10 días que siguieron fuimos no lejos del mercado campesino para ayudar a AOCEMM, más particularmente José Luis. Esta cooperativa ofrece productos naturales de calidad tales como la miel y el té y desea sacar nuevos productos sobre el mercado: refresco y harina de amaranto.
El amaranto, o coime, es un cereal local que se presenta bajo la forma de pequeños granos y posee valores fuertes y nutritivos. Los productos derivados del amaranto se encuentran en pequeñas cantidades sobre los mercados pero algún productor local todavía los comercializó a gran escala. Es allí el objetivo de AOCEMM.
Así, le realizamos un estudio de factibilidad y de mercado a Tarija para la asociación. Fuimos al encuentro de gerentes de tiendas de productos naturales, de supermercados, de panaderías para analizar sus necesidades y estudiar sus esperas. Por fin, pudimos redactar un business plan o un plan de negocio y un estudio de mercado con el fin de sostener a AOCEMM en el lanzamiento de sus nuevos productos.

¡ Hay mucho a apostar que de algunos meses, el amaranto haga sus grandes principios en Francia!

[Louis&Lucille] Fiesta de las Comadres




Le jeudi précédent le Carnaval, la Bolivie et tout particulièrement Tarija, fête las Comadres.

Pour ouvrir la semaine la plus festive de Bolivie, les femmes fêtent leur amitié. C’est ainsi que les rues de Tarija sont envahies de femmes, jeunes et moins jeunes, en bandes de copines réunies pour faire la fête dans une ambiance très musicale. Les places centrales de la ville sont combles et il devient vite très difficile de se frayer un chemin parmi les vendeurs ambulants et amies en furie! Il est en effet de rigueur d’offrir un cadeau à ses copines pour témoigner de son amitié.

La soirée continue un peu plus loin, sur l’Avenida de las Americas. C’est depuis les gradins installés de chaque côté de la rue que nous avons pu observer des personnes de tous âges s’arroser , s’asperger d’espuma (mousse) au milieu de vendeurs de pop corn, chips, empañadas (chausson typique fourré aux pommes de terres, oignons et poulet) et autres boissons alcolisées.

Après un long discours d’ouverture, le bal débute : les femmes organisées en groupes (Las San Roqueñas, Las Chapacas…) défilent les unes après les autres en dansant une danse traditionnelle. Les groupes peuvent aller de 10 à 500 femmes ! Ensuite, un jury choisit la meilleure chorégraphie, les meilleurs costumes…

Les festivités dureront jusqu’à 3h du matin, ce n’est pas une légende : les Chapacos, habitants de la région de Tarija, sont vraiment des Boliviens qui savent faire la fête!


Version espagnole :

El jueves precedente el Carnaval, Bolivia y muy particularmente Tarija, fiesta las Comadres.

Para abrir la semana más festiva de Bolivia, las mujeres celebran su amistad. Así es como las calles de Tarija son invadidas por mujeres, jóvenes y menos jóvenes, en bandas de amigas reunidas para juerguearse en un ambiente muy musical. ¡ Las plazas centrales de la ciudad están llenas y se vuelve rápidamente muy difícil de abrirse un camino entre los vendedores ambulantes y amigas en furia! Es de rigor en efecto de ofrecer un regalo a sus amigas para testimoniar su amistad.

Luego continúa un poco más lejos, sobre Avenida de las Américas. Es desde la gradería instaladas por cada lado por la calle que pudimos observar personas de toda edad regarse, rociarse de espuma en medio de vendedores de pop corn, patatas fritas, empañadas (zapatilla típica forrada de papas, cebolla y pollo) y otras bebidas.
Después de un discurso largo de apertura, el baile se presenta: las mujeres organizadas en grupos (Las San Roqueñas, Las Chapacas) desfilan unas tras otras bailando un baile tradicional. ¡ Los grupos pueden ir de 10 a 500 mujeres! Luego, un jurado escoge la mejor coreografía, los mejores trajes …

Las fiestas durarán hasta las 3 de la mañana, no es una leyenda: ¡ Chapacos, habitantes de la región de Tarija, verdaderamente son unos bolivianos qué saben juerguearse!