6h00 : Réveil et toilette au seau
6h15 : Petit déjeuner typique en famille : bouillie, liquide blanc épais à base de farine de maïs et riz aux haricots
6h30 : Départ des enfants pour l’école qui débute à 06h45
8h00 – 12h00 : Administration des questionnaires, chaque questionnaire prenait environ 45 minutes à administrer
12h00 : Déjeuner en famille : la pâte,akoumé en éwé, boule de pâte blanche préparée à base de farine de maïs accompagné d’une sauce orange visqueuse contenant des herbes et du poisson
13h00 : Discussion avec les villageois autour de l’arbre à palabre ou sur la place du village
13h30 : Départ aux champs : plantation d’igname, de maïs et de manioc
15h00 – 17h00 : Administration des questionnaires
17h00 : Retour et balade au village et rencontre avec le chef du village : de père en fils, ce poste est très respecté, le chef est en charge de la bonne ambiance dans le village et règle une grande majorité des problèmes, que ce soit un problème d’héritage, de propriété…
17h30 : Préparation du dîner, pillage d’igname pour le fufu et réalisation de l’huile de palme
18h00 : Apéritif Sodabi ou Togogin, alcool artisanal produit à base de palme qui avoisine les 90°
19h00 : Dîner en famille : fufu, pâte un peu plus visqueuse que l’akoumé, avec sa sauce orange et de la viande d’agoutis
20h00 : Quelques parties de Kamala, jeu traditionnel formé dans le bois avec 6 trous et 42 billes et coucher
mercredi 2 juin 2010
Plus j’y pense, plus c’est Faure

Le président togolais, Faure Gnassingbé, a été réélu en février dernier avec 61% des voix officiellement. En effet, une fois de plus les résultats de ces élections sont contestés.
Pour comprendre la méfiance des togolais vis-à-vis de leur gouvernement il faut remonter un peu plus en arrière dans l’histoire du pays.
Après avoir été une colonie allemande puis française, le Togo a obtenu son indépendance il y a 50 ans, le 27 avril 1960, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.
Sylvanus Olympio est le premier président du Togo, mais il est assassiné au cours du coup d'État du 13 janvier 1963 par Gnassingbé Eyadema.
Nicolas Grunitzky lui succède pendant 4 ans avant d'être renversé à son tour par Gnassingbé Eyadema qui prend les rênes du Togo le 13 janvier 1967, et devient président le 14 avril de la même année.
Il régnera sur le pays jusqu’en 2005, année de sa mort. Les élections présidentielles de 1972, 1979, 1986, 1993 et 1998, lui donnant toujours une très très large majorité des voix sont controversées à tel point que les partis d’opposition ne souhaitent même plus y participer.
Ce « président », très critiqué pour ses méthodes de répression envers ses opposants politiques, aura toujours reçu un soutien de la France.
A sa mort, son fils, Faure Gnassingbé Eyadema, reprend le pouvoir en l’absence du président de l’Assemblée Nationale ce qui créera des émeutes dans le pays.
Quatre candidats se présentent à l’élection présidentielle du 24 avril 2005. Ces élections précipitées voient de nombreux incidents, notamment de violents mouvements de foule dénonçant des vols d'urnes par l'armée. Plusieurs dizaines de morts et des blessés sont à déplorer.
Faure Gnassingbé Eyadema est déclaré vainqueur des élections malgré la dénonciation de fraudes électorales massives.
Cette année, les togolais étaient invités à se rendre aux urnes dans le calme, comme l’indique les nombreuses affiches encore visibles à Lomé. Avec 60,9% des voix, Faure a été réélu dans des conditions une fois de plus contestées.
Mission au Togo
Notre mission au Togo a été réalisée pour l’ONG Elevages sans Frontières.
Elevages Sans Frontières est une organisation de solidarité internationale. Ses projets sont développés grâce à un principe solidaire et multiplicateur, le passage du don : pour tout animal reçu un petit né de l’élevage est transmis à une autre famille.
La mission avait plusieurs objectifs :
- Tout d’abord, réaliser un audit organisationnel, structurel et financier de l’antenne ESF-Togo pour l’aider à améliorer son fonctionnement interne et renforcer sa position d’intermédiaire entre les familles bénéficiaires du projet et le siège d’Elevages Sans Frontières en France
- Ensuite, mener une étude d’impact social dans la région de Kpalimé - Atakpané – Notsé pour évaluer les retombées économiques et sociales apportées par l’activité d’élevage pour les familles.
Elevages Sans Frontières est une organisation de solidarité internationale. Ses projets sont développés grâce à un principe solidaire et multiplicateur, le passage du don : pour tout animal reçu un petit né de l’élevage est transmis à une autre famille.
La mission avait plusieurs objectifs :
- Tout d’abord, réaliser un audit organisationnel, structurel et financier de l’antenne ESF-Togo pour l’aider à améliorer son fonctionnement interne et renforcer sa position d’intermédiaire entre les familles bénéficiaires du projet et le siège d’Elevages Sans Frontières en France
- Ensuite, mener une étude d’impact social dans la région de Kpalimé - Atakpané – Notsé pour évaluer les retombées économiques et sociales apportées par l’activité d’élevage pour les familles.
mercredi 10 mars 2010
[Marlène et Ayrton] Fin de la mission avec COINACAPA à Cobija
Après une dizaine de jours passés à Cobija, ville située en Amazonie, au nord de la Bolivie et à la frontière du Brésil, la mission de Marlène et Ayrton s’achève avec COINACAPA. COINACAPA est une coopérative de producteurs de castañas (noix du brésil) située a 30 minutes de Cobija, dans la ville de Porvenir. La coopérative est composée de 42 communautés qui assurent la ramasse des castañas dans l’Amazonie, pour ensuite la transporter au centre d’approvisionnement de COINACAPA, qui se chargera par la suite avec l’intermédiaire d’une entreprise privée de « transformer » (enlevé la coque, lavé, séché…) la castaña, puis de la commercialiser via des marchés locaux et exportations à l’étranger.
L’objectif de notre mission a été de crée un outil d’aide au calcul des coûts de transports supportés par les différentes 42 communautés pour le trajet des castañas jusqu’au centre d’approvisionnement de COINACAPA. En effet, chaque communauté se trouve a une certaine distance de la coopérative, et utilisent des routes de qualité différente. Il était important d’évaluer le coût « réel » du transport basé sur différentes variables qu’au fil du temps les producteurs pourront ajuster, comme par exemple le prix du diesel. Cet outil d’aide au calcul des coûts de transport représente une vrai aide à la négociation pour ces producteurs avec les chauffeurs. Merci à Fernando, Oscar et Manuel pour leur aide.
Nous avons eu a chance de visiter les locaux de COINACAPA et de pouvoir goûter au succulents produits dérivés de la castaña réalisés par la coopérative comme par exemple le « Brigadeiros » ou communément appelé « bonbon d’Amazonie » - une noix enrobée de chocolat au lait concentré sucré, saupoudré de noix de coco (rien que ca)- mais aussi le « budin » un flan fait à base de castaña, de chocolat et de cannelle.
La vie en Amazonie est bien différente de celle de l’altiplano (région de La Paz). Il fait très chaud la journée et bon le soir, tout cela ponctué par des pluies torrentielles. On trouve beaucoup de jus fait à base de fruits d’Amazonie comme le cupuazu ou la carambola (délicieux). Les animaux et les insectes sont eux aussi très différents (ceux qui ont peur des araignées géantes et autres cafards en 4 dimensions peuvent s’abstenir !).
Fin de la mision de COINACAPA en Cobija
Ya hemos terminado nuestra misión con COINACAPA, después 10 días en Cobija, ciudad ubicada en Amazonia en el Nord de Bolivia y a la frontera del Brazil. COINACAPA es una cooperativa de productores de castañas ubicada a 30 minutos de Cobija, en Porvenir. La cooperativa tiene 42 comunidades socios que hacen la recolección de la castaña en Amazonia por después transportar el producto hasta el centro de acopio de COINACAPA que se encarga vía un empresa privada de “transformar” (limpiar, seccar… ) la castaña y después de comercializarla vía mercados locales y exportaciones extrajeras.
El objetivo de nuestra misión fue de crear una herramienta de apoyo a los cálculos de los costos de transportes de las 42 comunidades por el trayecto de las castañas hasta el centro de acopio de COINACAPA. En efecto cada comunidad tiene una distancia particular y utilizando carreteras de diferente calidad. Estaba muy importante calcular los costos de transportes “reales” dependiente de diferentes variables que poco a poco, los productores se van a ajustar como el precio del diesel por ejemplo. Esta herramienta de apoyo de cálculo a los costos de transporte representa un real ayudo para negociar el precio con los choferes. Gracias a Fernando, Oscar y Manuel para sus apoyos en nuestro trabajo.
Tuvimos la suerte de visitar COINACPA y probar a los productos derivados de la castaña como los “Brigaderos” o “dulces de amazonia” – una castaña enrabada de chocolate a la leche concentrada y nuez de coco, y también el “budín” un flan de castaña, chocolate y canela.
La vie en Amazonie est bien différente de celle de l’altiplano (région de La Paz). Il fait très chaud la journée et bon le soir, tout cela ponctué par des pluies torrentielles. On trouve beaucoup de jus fait à base de fruits d’Amazonie comme le Cupuazu ou la carambola (délicieux). Les animaux et les insectes sont eux aussi très différents (ceux qui ont peur des araignées géantes et autres cafards en 4 dimensions peuvent s’abstenir !).
La vida en Amazonia es muy diferente de esta del altiplano (región de La Paz). Hay mucho calor en el día y un tiempo agradable la noche, eso puntuado de lluvias torrenciales. Hay muchos jugos de frutas de Amazonia como el Cupuazu o la Carambola (delicioso). Los animales y los insectos son también muy diferentes (los que teman las arañas gigantas y de 4 dimensiones pueden abstenerse!)
mardi 9 mars 2010
[Louis&Lucille] Tarija
Voila déjà 3 semaines que nous sommes arrivés à Tarija et il est déjà temps de repartir !
Tarija est une ville très sympathique, le climat très clément à 1900M d’altitude, les habitants très accueillants et les nombreuses places bordées de palmiers et fontaines jouent énormément à accentuer son charme. A peine étions nous arrivés, que nous nous sentions déjà comme à la maison !
La proximité avec l’Argentine se ressent immédiatement dans l’architecture de la ville, le physique de ses habitants et la prédominance de viande exquise dans les menus des restaurants.
Au sein de cette ville agréable, nous avions deux missions avec deux coopératives différentes.
Pendant 10 jours, nous nous sommes mis au service de Jenny, la gérante de Tajzara Artesanias, une association crée en 1992 pour permettre aux familles de la zone de Tajzara d’engendrer des revenus malgré leur enclavement dans une partie très reculée de la région où il n’y a ni eau, ni électricité courante. La production de tissus artisanaux de haute qualité permet désormais à une grande partie de cette population de vivre d’autres ressources que la seule agriculture nourricière.
Nous avons donc imaginé un logiciel permettant à l’association de faire sa comptabilité, de gérer les stocks, de suivre les tendances du marché et fidéliser ses clients. Ce logiciel leur permettra de gagner du temps et gagner en productivité pour augmenter toujours plus les revenus de la coopérative et ainsi ne plus dépendre de programmes financiers soutenant de telles entreprises.
Les 10 jours qui ont suivis nous nous sommes rendus non loin du mercado campesino pour aider AOCEMM, plus particulièrement José Luis. Cette coopérative offre des produits naturels de qualité tels que le miel et le thé et souhaite sortir de nouveaux produits sur le marché : refresco y harina de amaranto.
L’amaranto, aussi appelé coime, est une céréale locale qui se présente sous la forme de petits grains et possède de fortes valeurs nutritives. Les produits dérivés de l’amaranto se trouvent en petites quantités sur les marchés mais aucun producteur local ne les a encore commercialisés à grande échelle. C’est là l’objectif d’AOCEMM.
Ainsi, nous avons réalisé une étude de faisabilité et de marché à Tarija pour l’association. Nous sommes allés à la rencontre de gérants de boutiques de produits naturels, de supermarchés, de boulangeries… pour analyser leurs besoins et étudier leurs attentes. Enfin, nous avons pu rédiger un business plan ou plan de negocio et une étude de marché dans le but de soutenir AOCEMM dans le lancement de leurs nouveaux produits.
Il y a fort à parier que d’ici quelques mois, l’amaranto fasse ses grands débuts en France !
Version espagnole :
¡ Ya 3 semanas que llegamos a Tarija y ya es el tiempo de irse de nuevo!
Tarija es una ciudad muy simpática, el clima muy clemente a 1900M de altitud, los habitantes muy acogedores y las numerosas plazas bordeadas por palmeras y fuentes juegan muchísimo a acentuar su encanto. ¡ Apenas habíamos llegado, que ya nos sentíamos como en la casa!
La proximidad con Argentina se resiente inmediatamente en la arquitectura de la ciudad, el físico de sus habitantes y el predominio de carne exquisita en los menús de los restaurantes.
En el seno de esta ciudad agradable, teníamos dos misiones con dos cooperativas diferentes.
Durante 10 días, nos pusimos al servicio de Jenny, la gerente de Tajzara Artesanías, una asociación crea en 1992 para permitirles a las familias de la zona de Tajzara engendrar rentas a pesar de su enclavado en una parte muy lejana de la región donde no hay agua, ni electricidad corriente. La producción de tejidos artesanales de alta calidad permite a una gran parte de esta población vivir en lo sucesivo otros recursos que la sola agricultura nutricia.
Pues imaginamos un software que le permitía a la asociación hacer su contabilidad, administrar las existencias, seguir las tendencias del mercado y fidelizar a sus clientes. Este software les permitirá ganar tiempo y ganar en productividad para aumentar siempre más las rentas de la cooperativa y así más depender de programas financieros a sustentante de tales empresas.
Los 10 días que siguieron fuimos no lejos del mercado campesino para ayudar a AOCEMM, más particularmente José Luis. Esta cooperativa ofrece productos naturales de calidad tales como la miel y el té y desea sacar nuevos productos sobre el mercado: refresco y harina de amaranto.
El amaranto, o coime, es un cereal local que se presenta bajo la forma de pequeños granos y posee valores fuertes y nutritivos. Los productos derivados del amaranto se encuentran en pequeñas cantidades sobre los mercados pero algún productor local todavía los comercializó a gran escala. Es allí el objetivo de AOCEMM.
Así, le realizamos un estudio de factibilidad y de mercado a Tarija para la asociación. Fuimos al encuentro de gerentes de tiendas de productos naturales, de supermercados, de panaderías para analizar sus necesidades y estudiar sus esperas. Por fin, pudimos redactar un business plan o un plan de negocio y un estudio de mercado con el fin de sostener a AOCEMM en el lanzamiento de sus nuevos productos.
¡ Hay mucho a apostar que de algunos meses, el amaranto haga sus grandes principios en Francia!
[Louis&Lucille] Fiesta de las Comadres
Le jeudi précédent le Carnaval, la Bolivie et tout particulièrement Tarija, fête las Comadres.
Pour ouvrir la semaine la plus festive de Bolivie, les femmes fêtent leur amitié. C’est ainsi que les rues de Tarija sont envahies de femmes, jeunes et moins jeunes, en bandes de copines réunies pour faire la fête dans une ambiance très musicale. Les places centrales de la ville sont combles et il devient vite très difficile de se frayer un chemin parmi les vendeurs ambulants et amies en furie! Il est en effet de rigueur d’offrir un cadeau à ses copines pour témoigner de son amitié.
La soirée continue un peu plus loin, sur l’Avenida de las Americas. C’est depuis les gradins installés de chaque côté de la rue que nous avons pu observer des personnes de tous âges s’arroser , s’asperger d’espuma (mousse) au milieu de vendeurs de pop corn, chips, empañadas (chausson typique fourré aux pommes de terres, oignons et poulet) et autres boissons alcolisées.
Après un long discours d’ouverture, le bal débute : les femmes organisées en groupes (Las San Roqueñas, Las Chapacas…) défilent les unes après les autres en dansant une danse traditionnelle. Les groupes peuvent aller de 10 à 500 femmes ! Ensuite, un jury choisit la meilleure chorégraphie, les meilleurs costumes…
Les festivités dureront jusqu’à 3h du matin, ce n’est pas une légende : les Chapacos, habitants de la région de Tarija, sont vraiment des Boliviens qui savent faire la fête!
Version espagnole :
El jueves precedente el Carnaval, Bolivia y muy particularmente Tarija, fiesta las Comadres.
Para abrir la semana más festiva de Bolivia, las mujeres celebran su amistad. Así es como las calles de Tarija son invadidas por mujeres, jóvenes y menos jóvenes, en bandas de amigas reunidas para juerguearse en un ambiente muy musical. ¡ Las plazas centrales de la ciudad están llenas y se vuelve rápidamente muy difícil de abrirse un camino entre los vendedores ambulantes y amigas en furia! Es de rigor en efecto de ofrecer un regalo a sus amigas para testimoniar su amistad.
Luego continúa un poco más lejos, sobre Avenida de las Américas. Es desde la gradería instaladas por cada lado por la calle que pudimos observar personas de toda edad regarse, rociarse de espuma en medio de vendedores de pop corn, patatas fritas, empañadas (zapatilla típica forrada de papas, cebolla y pollo) y otras bebidas.
Después de un discurso largo de apertura, el baile se presenta: las mujeres organizadas en grupos (Las San Roqueñas, Las Chapacas) desfilan unas tras otras bailando un baile tradicional. ¡ Los grupos pueden ir de 10 a 500 mujeres! Luego, un jurado escoge la mejor coreografía, los mejores trajes …
Las fiestas durarán hasta las 3 de la mañana, no es una leyenda: ¡ Chapacos, habitantes de la región de Tarija, verdaderamente son unos bolivianos qué saben juerguearse!
jeudi 18 février 2010
[Louis&Lucille] Tour des mines à Potosi
Pour se rendre à notre prochaine mission à Tarija, nous avons dû passer par la ville minière de Potosi.
Petite ville très coquette, Potosi vit principalement de l’argent extrait des mines et a connu une époque de grande richesse qui a vu naître l’expression : ca vaut un Potosi !
Nous avons donc pris une demi-journée pour visiter les dites-mines. Après un détour par le marché pour acheter les produits de première nécessité du minier, dynamite, feuilles de coca, alcool potable, nous nous sommes rendus dans une usine pour assister à la transformation de l’argent extrait en argent exportable.
Ensuite, nous avons enfin pu pénétrer dans la mine pendant une heure et demie. Habillés d’une tenue qui ne craint rien, de bottes et d’un casque avec lampe frontale, nous avons suivi le guide dans les dédales souterrains. Nous avons descendus quatre « étages » pour nous retrouver au cœur de la mine et pouvoir observer le travail des miniers. Le travail physique est bien sûr éreintant, il faut ajouter à cela la chaleur de la mine (il y fait parfois jusqu’à 40°) et les difficultés pour respirer compte tenu de la poussière omniprésente.
Les miniers travaillent à leur compte, ils gagnent leur vie en fonction de ce qu’ils arrivent à extraire, ce qui ne correspond pas à des sommes astronomiques. Ils peuvent choisir de travailler seul ou en groupe, partageant ainsi leur gain. Certains miniers travaillent depuis plus de 40 ans dans la mine, nous avons d’ailleurs rencontré un enfant de 11 ans qui y travaillait depuis un an déjà.
Après être sorti fatigués et essoufflés de la mine, nous avons pu assister à une explosion de dynamite, chose impressionnante tant par le bruit assourdissant que par la fumée dégagée.
C’est épuisés et impressionnés par le travail fourni par les gens de la mine que nous nous sommes rendus à Tarija dans le sud du pays.
Version espagnole :
Para ir a nuestra misión próxima a Tarija, debimos pasar por la ciudad minera de Potosí.
Ciudad pequeña muy presumida, Potosí principalmente vive de la plata extraído de las minas y conoció una época de gran riqueza que vió nacer la expresión: ¡ vale un Potosí!
Pues agarramos un mediodía para visitar dichas minas. Después de un rodeo por el mercado para comprar los productos de primera necesidad del minero, dinamita, hojas de coca, alcohol potable, fuimos a una fábrica para asistir a la transformación de la plata extraído de plata exportable.
Luego, pudimos penetrar por fin en la mina durante una hora y media. Vestidos de una postura que no teme nada, de botas y de un casco con lámpara frontal, seguimos al guía en los laberintos subterráneos. Bajamos cuatro "pisos" para encontrarnos en el corazón de la mina y poder observar el trabajo de los mineros. El trabajo físico es reventante por supuesto, hay que añadir a esto el calor de la mina (hace a veces allí hasta 40 °) y las dificultades para respirar teniendo en cuenta que el polvo es omnipresente.
Los mineros trabajan por su cuenta, ganan su vida en función de lo que logran extraer, lo que no alcanza montos astronómicos. Pueden elegir trabajar a solos o en grupos, debiendo así compartir las ganancias. Ciertos mineros trabajan desde hace mas de 40 anos en la mina, hemos encontrado a un niño de 11 años que trabajaba allá ya desde un ano.
Después de salir cansado y sofocando de la mina, hemos podido asistir a una explotación de dinamita que era muy impresionante tanto por el ruido ensordecedor que por el humo liberada.
Era cansados y impresionados por el trabajo de los mineros que hemos salido para Tarija en el sur del país.
Inscription à :
Commentaires (Atom)